Réflexions à la Théophane…


Réflexions sur sa fonction et sa foi

J’ai la chance de travailler le plus noble matériau du monde :

le jardin sacré et secret de la conscience individuelle… 
ce qu’il y a de plus grand en l’homme : 
tout ce qui, justement n’a pas grandi…
Nous avons tous en nous un petit enfant intérieur,
sans orgueil, qui ne triche pas, qui est faible et fragile, qui est vrai.
J’aime rendre visite à ce petit enfant, 
dès que je le peux, dès que l’autre m’y autorise…

J’ai la sensation que Dieu veut faire de moi un témoin moderne inspiré de Son Esprit Saint Vivant et Présent ! Je veux adapter Sa parole à notre temps ! C’est ce que je ressens…

Je suis prêtre pour transmettre la parole de Dieu à tous ceux qui désirent être réveillés, bousculés dans leurs convictions et leurs habitudes ! 

Je suis prêtre pour tous ceux qui ont faim d’authenticité, de vérité, de sens à leur vie ! 
Je suis prêtre aussi pour les jeunes qui cherchent Dieu mais qui ne le savent pas encore et qu’à défaut de véritable nourriture spirituelle, doivent se contenter d’un substitut de réconfort fourni largement par la facilité d’un monde matérialiste ! 

C’est à nous de les intéresser différemment ! Si Jésus revenait nous instruire aujourd’hui, Il n’utiliserait sûrement pas les mêmes mots pour interpeller les jeunes en manque de repères, Il ne prononcerait pas les mêmes paroles pour nous inspirer la beauté, la vérité et l’amour !

Je préfère célébrer les enterrements ! Là au moins, je ressens l’authenticité d’une vraie relation à Dieu. Devant la mort, l’homme manifeste un véritable recueillement. Il retrouve sa fragilité, son humilité car il reconnaît sa dépendance à son créateur.

Ne pensez-vous pas que La Vérité Divine, immuable dans son but, ne peut être que changeante dans ses moyens si elle veut continuer à toucher le cœur de tous les hommes ?

On parle de la crise des vocations et du manque de foi dans notre monde. En réalité, les hommes ont perdu le sens de l’Eglise pas celui du sacré et de l’infini.

Les gens ne vont plus à l’église parce qu’ils n’ont pas besoin de justifier leur croyance par une pratique qui ne répond pas à leur quête de sens.

Nos religions ne sont que des outils bien rudimentaires…
si déjà nous arrivions à rassembler tous nos vieux outils…
tu imagines la moisson ?

Le monde actuel a besoin plus que jamais d’être interpellé par la noblesse du don. Le prêtre provoque la société en renonçant volontairement à son intérêt personnel pour se consacrer exclusivement à Dieu. Ce choix contre nature du célibat est transcendant et courageux mais il n’a plus aucune valeur s’il devient un ordre !

L’Eglise ferait mieux de reconnaître son humanité en offrant une vie sociale normale à ses prêtres, en leur donnant le choix de se marier ou de rester célibataire.

Même vides de sens, nos mots nous maintiennent dans le mystère de Dieu… Et ça… c’est déjà une prière… tout lien imparfait avec Dieu reste beau ! 

Quand on a la foi… on n’est jamais seul !

Ma confiance n’est autre que ma foi en Dieu.

Je ne peux pas croire en un Dieu qui ferait peur ! Craindre Dieu : c’est insensé ! C’est douter de Son amour… douter de Son pardon… douter de Sa Toute-puissance… douter de Son pouvoir de création… douter de Lui… de Son projet final à notre égard.

Laisse les choses se mettre en place avec foi, Dieu nous emmène…

Essayez de voir au-delà de votre petite réalité terrestre et même au-delà de la religion car de toute façon, il n’y a que Dieu qui détient la vérité... Mes idées ne sont peut-être que des fragments de vérité mais elles ont le mérite d’ouvrir votre conscience pour chercher la vôtre.
Le plus important n’est-il pas d’être en recherche, d’être affamé de Dieu ?

Je ressens que Dieu, Le Seul, L’Unique est infiniment plus grand que tous les dieux de toutes les religions confondues. Je le sens en moi comme une évidence, comme une première nature que quinze années d’obéissance n’ont pas réussi à effacer.

Dieu touche les plus simples, les plus humbles ceux qui sont vierges de toutes connaissances ou préjugés. Alors fuyez les nouveaux pharisiens et ne me suivez pas non plus ! Moi, je veux juste éveiller votre curiosité pour Dieu, votre conscience qu’Il est là ! Pas seulement dans ma religion catholique mais dans toutes les religions et surtout en dehors des religions ! 

Le pouvoir de la foi est phénoménal ! c’est le seul pouvoir que nous ayons vraiment ! Mais nous ne savons pas nous en servir ! Ce n’est pas pour rien si Jésus a passé son temps à nous exhorter d’avoir la foi. Avez-vous déjà remarqué que lorsqu’Il accomplissait un miracle, Il s’intéressait d’abord à la foi et à la volonté du malade ? Les chrétiens s’étonnent de Ses actes mais ne devraient-ils pas s’étonner de Ses paroles toutes simples qui parsèment les évangiles ? « Que veux-tu ? », « Va qu’il te soit fait selon ta Foi ! », « Ta Foi t’a sauvé ! » Qui accomplissait les miracles ? Jésus ou la foi de ses miraculés ?

Au cœur de tes intuitions,
Dieu ne cesse de murmurer Sa Vérité.
Alors cesse de clamer tes certitudes religieuses.
Ecoute la Source, au cœur de ton cœur,
Laisse Dieu en toi, se révéler.
Préfère ce lien flou, fragile, ténu, imperceptible,
ce contact précieux qui fait de Dieu
ce bel inconnu si proche.
Préfère tes pensées les plus sages aux pensées
toutes pensées d’avance qui t’évitent de penser. 
Peu importe le versant que tu choisis,
à quelle allure tu gravis la montagne de ta vie.
Tu es là pour une longue escalade intérieure.
Alors mets-toi en marche avec ardeur.
Tous les chemins sont différents et respectables.
Tous les chemins même les plus lents,
les plus escarpés mènent au sommet.
Autant de chemins que d’hommes,
et un seul sommet : Dieu.


Je ne supporte plus d’enfreindre cette parole de l’évangile  "N’appelez personne sur la terre « Père ». En effet, vous avez un seul Père, celui qui est dans les cieux."

J’ai abandonné cette disposition suspecte de toujours vouloir faire bien, plus et mieux pour gagner mon ciel car le salut de Dieu est gratuit !
L’Eglise m’apportait une certaine gloire un peu vaniteuse mais en aucun cas l’assurance d’un salut divin car, seule la foi sauve, la foi d’un enfant… et peu importe qu’il soit sage ou turbulent, pourvu qu’il se sente aimé, protégé, pardonné et sauvé… définitivement.

Comme s’il fallait m’affranchir de l’Eglise pour marcher vraiment vers Dieu… c’est curieux...

Toutes les Eglises méritent le respect puisqu’elles prennent leur source dans une quête sincère de Dieu.

Si je suis un être supérieur alors nous le sommes tous… car nous venons tous de là-haut ! 


 Réflexions sur le sens de la vie

Dieu a créé ce monde pour nous inviter à cheminer vers l’autre. Tout l’intérêt de notre existence réside dans la relation à l’autre : chaque rencontre est une opportunité idéale de nous définir et donc de nous accomplir même si nous n’avons aucune idée du plan divin ni de son fonctionnement qui mène à notre réalisation profonde.

Le chemin vers Dieu n’a de sens que dans l’élévation de l’être, un mieux être intérieur et avec le monde.

La valeur de l’existence n’est pas en rapport avec l'apparence extérieure ou la durée mais dépend de ce que notre âme a besoin d’apprendre... 

Il y a autant de tâches que de vies... Dieu accorde la même valeur à toutes ces vies ! car en réalité, Dieu n’attend rien de nous… rien de terrestre ! 
L’homme riche pourrait avoir pour tâche d’apprendre à lâcher prise… de se défaire de ses biens… découvrir la compassion… la générosité… 
La tâche du pauvre pourrait consister à se défaire de la convoitise… de la jalousie… accepter d’être dépendant des autres… de ne rien maîtriser…[1]

Comment pourrions-nous faire l’expérience de la compassion, de la solidarité dans un monde lisse, sans incidents, sans douleurs ? Comment pourrions-nous éveiller le meilleur de nous-mêmes si nous n’étions pas mis à l’épreuve ou en face de nos choix ?

Dieu n’est pas responsable de tout. Il est Tout !
Il est le soleil et le nuage qui cache le soleil.

Un monde sans dualités serait un monde parfait mais statique où régnerait un état de béatitude ou devrais-je plutôt dire, d’attitude béate ! 

Ne montre-t-Il pas davantage d’amour en nous donnant le temps et le moyen de prouver et d’éprouver le nôtre, d’exercer notre volonté à aimer comme Lui ?

Notre passage sur terre n’est que l’espace-temps nécessaire dirigé vers un seul but... Apprendre à aimer… 

Il est temps de nous affranchir de toutes formes de dogmes et de nous connecter à la Source : c’est-à-dire : nous-mêmes ! Commençons par croire en nous puisque Dieu est en nous ! C’est là que commence la foi !

Il va bien falloir que l’homme comprenne un jour qu’il ne possède rien… rien d’autre que son cœur et son âme…

Nous sommes les vagues d’un même océan ! Cette union produit compréhension… harmonie… N’autorisons plus la peur parasiter notre cœur, n’acceptons plus la souffrance d’un autre… puisqu’elle est aussi la nôtre… puisque nous sommes semblables… puisque nous sommes Un…




[1] Je sous-entends par ce mode de pensée que l'homme n'est pas venu sur terre pour faire quelque chose de précis mais pour ressentir... faire l'expérience de ce ressenti, ce qui exclut toute forme de comparaison, d'appréciation ou de jugement car il ne s'agit pas tant de réaliser que de nous réaliser : tout ce qui se présente à nous est donc source de développement intérieur et nous permet de nous interroger : qui sommes-nous face à ce que nous expérimentons ? 


 Réflexions sur son approche de Dieu

Je crois que Dieu est Amour… un amour bien trop grand pour être appréhendé par notre petite compréhension humaine… alors il ne me reste pas d’autres solutions que d’accepter de ne pas tout comprendre et de m’abandonner entre Ses mains avec confiance ! Ainsi, pour moi… tout est bien… tout est à sa place !

La Perfection peut-elle se contenter de la Perfection ? Car l’amour s’expérimente et ne se réduit pas à une béatitude. Ne cherche-t-Il pas se remettre en jeu à travers nous ? Aimer ne peut pas se réduire à un concept, aussi grandiose soit-il car aimer est une action… un élan… un appel… un mouvement vers l’autre… Dieu, qui ne manque de rien, désire peut-être ce besoin de nous… pour faire l’expérience de sa Perfection jusqu’à ce que l’homme atteigne l’expérience de Sa Divinité car nous sommes invités à accéder pleinement à Sa Perfection.

Je ressens un échange d’amour entre Dieu et nous… une impulsion… une respiration… le souffle même de la vie…
J’aime croire que Dieu ressent tout ce que nous vivons… C’est de toute manière plus cohérent, plus harmonieux que l’idée d’un Dieu jaloux qui commande, qui juge, qui punit, qui manifeste sa toute-puissance tout en prônant des messages d’amour.

Si Dieu se dévoilait aux hommes, Il menacerait notre liberté à moins qu’Il ne puisse pas se révéler… Beaucoup pensent qu’Il est désespérément inabordable, inaccessible et en fin de compte cruel ou illusoire mais s’Il était tout simplement incompatible à la nature trop limitée de notre compréhension ?

Comment la Pensée pure pourrait-elle s’adresser aux vulgaires pierres que nous sommes ?
Comment le Feu d’amour pourrait-il nous atteindre sans nous brûler ? 
Comment la Lumière divine pourrait-elle se révéler à nous sans nous aveugler ? 
Comment l’Immatériel pourrait-il prendre forme ? 
Comment l’Infini pourrait-il se limiter au fini ? 
Seule la foi permet de ressentir Sa présence invisible…

A travers des intermédiaires compatibles à notre nature humaine comme Jésus, le Verbe s’est fait chair ! Mais cette incarnation… cette filiation divine n’a pas été comprise non plus. Toutes ces métaphores : le fils du Très Haut… le berger qui conduit ses brebis… la porte qui mène au père… l’envoyé de Dieu, la source vive… n’ont pas contenté les hommes qui réclamaient une définition compréhensible à leur niveau. Malgré tout, depuis deux mille ans, on parle encore de ce Jésus, ce contact ambitieux entre le monde visible et invisible.

Dieu ne critique rien et n’approuve rien… Il observe avec bienveillance toutes nos décisions quelles qu’elles soient… parce que nous sommes ses enfants et comme des enfants nous pataugeons dans nos tentatives fructueuses et infructueuses qui constituent le terreau même de notre évolution. On ne peut pas aimer sans les blessures qui nous apprennent à aimer. C’est vrai que notre cheminement est lent, tortueux et souvent répréhensible mais Dieu nous laisse faire librement nos expériences.

Evidemment que Dieu est amoureux ! 
Comment faire comprendre et admettre au monde cette vérité ?
Chaque brise dans les arbres est caresse de Dieu !
Chaque rayon de soleil est un baiser de Dieu !
Chaque idée novatrice est une inspiration de Dieu !
Chaque mélodie est un baume apaisant de Dieu !
Chaque paysage est le visage de sa splendeur !
Chaque brin d’herbe est la preuve de son existence !
Chaque frémissement de source est son murmure !
Chaque regard croisé est une rencontre avec Lui !
Chaque discussion est un échange avec Lui.

Dieu ne désire que nos élans sincères et aimants.
Il ne veut rien d’autre puisque Il est Tout :
L’eau, la terre et le feu… la nuit et le jour… l’espace et le temps… l’unité… la compréhension qui pénètre toute la création… la lumière qui réconcilie tout…
Comment pourrait-Il avoir besoin de quelque chose ? L’Amour n’a besoin de rien… sauf peut-être de nous : sa création qui Lui permet d’éprouver la sensation d’aimer ce qu’Il a créé ! Car Il n’a strictement rien d’autre à faire que de nous chérir… et Son unique prière est de nous voir faire de même, nous voir nous aimer les uns les autres comme Il nous aime… non pas, par obéissance à Sa Toute-Puissance mais pour nous voir devenir ce que nous sommes appelés à être… pour nous élever peu à peu à Son rang pour nous proposer d’être Son égal car Il nous attend en Son royaume.
Il exulte de nous voir bons joueurs, de nous voir nous démener, progresser, tâtonner, choisir, tomber, recommencer, apprendre, comprendre, espérer, désespérer, échouer, repartir au combat, nous relever et réussir car Son but final est assuré… Puisqu’Il nous aime… comment pourrait-Il nous perdre ?
Il exulte de nous voir lâcher nos limites humaines : nos préjugés, nos retenues, nos fausses croyances, nos peurs, nos jalousies, nos regrets…
Il exulte de nous voir garder uniquement ce qui se donne !

Sa volonté n’a jamais été, comme ont voulu le faire croire toutes les religions du monde, de nous enfermer dans la crainte de Son courroux mais de nous combler de Sa joie parfaite.

Nous préférons discourir sur tout ce qui nous sépare au lieu de nous contenter du vrai message… Dieu nous voulait tous unis autour des paroles de son fils « Aimez-vous les uns les autres… » et les chrétiens sont devenus catholiques, protestants, orthodoxes ou affiliés à d’autres mouvances…

Comment vexer, heurter, scandaliser Dieu ?
Il est au-dessus de nos petites mesquineries humaines. Rien ne peut L’atteindre !


Réflexions sur les signes

Dieu n’est pas du genre à nous conforter dans nos idées… quand Il se manifeste, c’est le plus souvent pour nous interpeller, nous déranger. 

Il ne faut donc pas s’attendre à des signes sur mesure mais… se tenir prêt à accueillir les clins Dieu, que Lui, a envie de nous faire...

Contempler un paysage… n’est-ce pas, toucher à l’immensité et à l’infini, faire l’expérience du contentement, être capable de ravissement et de gratitude ?


Celui qui doute, s’enferme dans le besoin d’un signe précis qui se refuse à lui.
Celui qui a la foi s’abandonne en Dieu, il ouvre son cœur et laisse la voix libre à la révélation d’un signe.

Ouvrez vos yeux, vos oreilles, votre cœur…
Sachez que tout se déroule sous vos yeux ! 


N’attendez pas de révélations extraordinaires. 
Qu’il s’agisse de problèmes environnementaux ou économiques, vous ne pouvez pas ignorer la crise que nous traversons actuellement.
N’est-elle pas un clin Dieu pour éveiller nos consciences ? N’est-elle pas la meilleure sonnette d’alarme pour apprendre à acheter moins et à utiliser davantage ?

Cette crise nous invite enfin à nous intéresser au sort des plus démunis. C’est un peu comme une maladie qui nous affecte uniquement lorsque quelqu’un de notre famille est touché. Puisque nous sommes indifférents à la souffrance d’autrui… alors nous sommes amenés à l’expérimenter directement et personnellement afin de pouvoir la comprendre chez l’autre.

Un signe ne se montre pas, il s’impose... Si vous le cherchez, vous le manquez... Je pourrais vous en citer des quantités, vous resterez toujours sceptique parce que vous n’êtes pas disposée à les recevoir de l’intérieur. 
Entraînez-vous d’abord à être attentive à ceux qui vous sont destinés dans le cadre de votre vie personnelle. Soyez persuadée que Dieu cherche à vous atteindre de cette manière...


Réflexions sur la liberté intérieure

Celui qui n’a rien, ne craint pas de perdre... 
Il est absolument libre ! Il détient l‘opportunité d’éprouver la richesse intérieure, la richesse de l’âme, celle qui apprécie les touts petits riens. 

L’enfant des bidonvilles qui s’amuse dans une flaque d’eau sale en manœuvrant son bout de bois comme un magnifique bateau, nous donne une bonne leçon de vie… 
Et si nous parvenions nous aussi à lâcher le poids du monde pour nous abandonner dans les mains de Dieu ?
Cet abandon nous apporterait la vraie liberté et la paix intérieure car il nous débarrasserait de cette société de consommation qui menace de nous submerger, de nous posséder.

Et si nous parvenions à lâcher notre avoir pour gagner notre être ?

Cet abandon n’a pas besoin de se faire dans l’effort du renoncement mais dans le relâchement. Là, se trouve un sol résistant... De là, on peut accueillir sereinement tout ce qui se présente à nous sans jamais être affecté par l’extérieur ou déstabilisé par les épreuves.

Pour tenir l’essentiel… il faut tout lâcher ! 
Ne rien fixer de soi-même, pour soi-même, en soi-même, ni l’argent, ni le regard des autres, ni le cours de sa vie, ni les soucis, ni les peurs, ni les blessures, ni les regrets, ni les souvenirs douloureux. S’abandonner en Dieu !
Plonger dans le vide de la foi ! 


 Réflexions sur le libre arbitre

L'œuvre de Dieu est parfaite dans la mesure où Il nous laisse la liberté de l’achever nous-mêmes… Il n’est pas ce marionnettiste qui tire les ficelles, faisant de nous ses pantins. Il nous guide vers ce qui nous est nécessaire pour prendre notre vie en main… Lui seul connaît ce dont notre âme a faim et soif pour grandir... 

Avoir la foi, c’est admettre que Dieu sait ce qu’Il fait devant ce pari ambitieux de nous offrir une liberté totale en nous proposant toute chose et son contraire car tout est nécessaire.

Chacun d’entre nous est inlassablement guidé par une trame divine infiniment puissante si l’on décide de l’associer à notre propre volonté. 

Pour nous permettre de diriger pleinement notre vie, Il nous offre toutes les expériences et tous les choix… Bien sûr, il est plus agréable de ressentir la paix, la santé, la fête… que la guerre, la maladie et l’ennui… Pourtant rien n’est plus formateur que ce qui nous paraît négatif ! 

Notre âme est un fragment divin hors du temps.
Elle est… était… et sera... à l’image de Dieu.[1]

Un terrain vierge et sans mémoire me semble indispensable pour que notre liberté soit parfaite. Comment ne pas être tenté de revenir à la maison du Père si on devait s’en souvenir ? Comment supporter l’ampleur de notre tâche si on savait ce qui nous attend ? Il doit falloir du cran pour quitter le Nid parfait, l’Amour absolu.

On rappelle trop souvent la lâcheté de l’homme mais on ignore peut-être ce qu’il lui a fallu comme courage, comme grandeur pour relever le défi d’affronter son destin terrestre !
Naître ou ne pas naître ! Telle est la question… Si les médecins ne trouvent aucune raison médicale à la mort subite du nourrisson, c’est peut-être parce qu’elle est spirituelle… 

C’est notre capacité à négocier habilement avec notre conscience morale qui nous distingue vraiment de l’animal, parce que notre conscience, en réalité ne nous trompe jamais, seulement… nous ne l’autorisons pas souvent à régir notre vie ! 

Dieu ne s’impose pas mais Il ne cesse de nous envoyer des signes, des modèles pour s’immiscer dans nos cœurs selon nos cultures : Jésus en était un. Alors si Son pouvoir divin vous dérange, laissez-vous toucher par Son pouvoir humain…

Ne croyez pas mes paroles sans les passer au crible de votre conscience ! On a déjà suffisamment introduit de fausses vérités dans votre esprit… mais écoutez votre cœur et peut-être que vous y reconnaîtrez tout ce que je porte dans le mien. 

Quelle est la valeur d’un choix s’il devient une obligation ?




[1] L’oubli de la nature divine de notre âme préserve notre libre arbitre.



Réflexions sur le bonheur

Le bonheur est bien là, sous nos yeux, sous forme de petites miettes... le gros gâteau, c’est pour après…

On reconnaît le bien par la vraie joie intérieure qu’il apporte…

Son but est simple… ce sont nos chemins qui sont compliqués…

Ouvrez votre cœur, ouvrez vos mains, lâchez le poids de ce monde et accueillez l’instant présent comme une brise d’été qui caresse votre visage…

Il nous faut tout apprécier de la création.
C’est l’expérience des mauvaises choses qui nous permet de savourer les bonnes. L’hiver nous fait apprécier l’été ; la maladie… la santé ; sans l’obscurité, aurions-nous conscience de la lumière ?

Le plus souvent le bonheur est stérile et l’épreuve féconde. 

Pourquoi ressasser indéfiniment les blessures du passé ? Une fois connues et répertoriées, il faut les lâcher pour ne pas oublier de vivre au présent car le bonheur, c’est ici même et maintenant, jamais plus tard ou ailleurs.

Mon ambition se limite à faire reculer l’ignorance, cet état d’endormissement spirituel afin de favoriser l’éveil intérieur de chacun qui permet une meilleure connaissance de soi : Se trouver soi-même, c’est trouver Dieu !
Se sentir dans le vrai, c’est être plus heureux !

On n'a pas le bonheur, on l'est ! (p. 292 à 296)


Réflexions sur la lumière intérieure 

Dès la naissance, nous sommes habités d’une lumière intérieure... nous pouvons décider de la reconnaître… de l’entretenir avec soin et elle nous accompagnera jusqu’à notre mort.
Nous pouvons aussi la laisser faiblir, en décidant de toutes sortes de mauvaises actions.
Nous sommes libres d’éclairer le monde ou de l’assombrir en faisant régner le mécontentement, l’ennui, la jalousie, la comparaison, la frustration, la colère, l’agressivité.
Ne laissons pas notre lumière intérieure s’éteindre en nous disant que de toute façon, Dieu seul est Lumière et que Lui seul peut nous sauver... 

Et si Dieu avait besoin de nos petites lumières pour diffuser, amplifier, multiplier La sienne ?
Choisir la lumière… c’est désirer y croire, c’est décider d’y croire. c’est enrayer l’enfer quotidien que nous créons en vivant la bonté dans les plus petites occasions de la vie.

Il est inutile de maudire l’obscurité... car sans elle... comment se ferait-on une idée de la lumière ? 


Réflexions sur l’éducation

Laissez les enfants expérimenter, s’essayer à toutes sortes de choses, se mesurer à eux-mêmes et se mesurer aux autres. Quel est le meilleur terrain pour se tester qu’une cour de récré où ils peuvent jouer, crier, pleurer, rire, se frotter les uns aux autres.
En écoutant et en obéissant, un enfant n’apprend pas, il se plie à l’autorité de l’adulte… Par contre, il apprend vraiment en observant ses parents, ses maîtres, les autres enfants…

Il peut obéir ponctuellement à une consigne mais il l’enfreindra à la première occasion tant qu’il ne l’aura pas comprise, expérimentée de l’intérieur.
Alors, montrons-lui notre sensibilité, notre bonté, notre courage, notre détermination

Ce ne sont pas vos ordres qui le changeront, mais uniquement votre exemple. 

On ne le rendra pas plus fort en lui apprenant à être dur, on ne le rendra pas meilleur en l’obligeant à écouter et obéir ! 

Les enfants tyrans ne grandissent pas dans la douceur, l’humilité, la sensibilité, la compréhension, la communication, le respect mais ils sont assez intelligents pour profiter de toutes les faiblesses qu’ils ont comme modèles sous leurs yeux. 

L’essentiel, c’est que l’enfant ressente vraiment l’amour qu’on lui porte. 
A partir du moment où son réservoir affectif est plein, il est paré pour tout entendre... y compris une interdiction ou une punition en concordance avec notre exemple. Là, il pourra se construire et s’ouvrir au meilleur de lui-même.

Les parents doivent comprendre la nécessité de frustrer leur enfant qui ne demande qu’à s’appuyer en toute sécurité sur un modèle aussi inébranlable qu’un mur. Ils doivent comprendre que les limites imposées ne sont que des pierres supplémentaires destinées à renforcer ce mur.

L’erreur est utile pour l’enfant comme pour nous tous. Sinon, comment ferait-on l’expérience de la tolérance et du pardon ?

Dans chaque situation conflictuelle, que ce soit avec des enfants ou entre adultes, essayez de différer la colère, juste le temps de vous interroger : Que ferait l’Amour, à présent ? Si vous prenez le temps de vous poser sincèrement cette simple question, alors la lumière divine s’impose, restaure le calme et n’inspire que des solutions adéquates… évidentes.

Comme si la volonté était une question de force… Ce n’est pas un muscle que l’on doit entraîner… La volonté consiste plutôt à maintenir vos pensées dans la bonne direction. C’est un exercice de maîtrise, non par la contrainte, mais par la tenue de route, comme un marin qui surveille sa barre en permanence : il n’a pas besoin de force mais d’attention.

Vous n’êtes redevables ni de vos parents, ni de moi, ni de Dieu, ni de qui que ce soit dans votre vie d’adulte car vous n’avez rien d’autre à vous charger sur le dos que d’aimer vraiment…


Réflexions sur l'amour

-       En premier, s'aimer soi-même, s'estimer...

Si une insignifiante mauvaise herbe recèle autant de trésors de beauté et de subtilité… 
Alors toi… Toi...
Qu’est-ce que tu nous réserves ?

Tant que vous refuserez l’estime que vous méritez, tant que vous n’aurez pas foi en vous, tant que vous ne vous aimerez pas, ne cherchez pas à décrocher de la drogue, de l’alcool ou de toute autre addiction, vos efforts resteront des coups d’épée dans l’eau…

Il nous faut donc tout aimer. y compris nos soucis, nos blessures, nos défauts que nous voulons tant éradiquer ! N’est-ce pas en les jugeant avec indulgence et amour que nous les verrons se déliter peu à peu ? 

Qu’attends-tu pour revendiquer ton identité ? Impose la belle personne que tu es ! 

-       …ensuite, vous pourrez aimer les autres...

Exprimez à vos proches votre affection ! Car la vie est une longue histoire d’amour et pourtant beaucoup passent à côté parce qu’ils n’osent pas s’exposer à leurs sentiments… ils ont peur de se montrer vulnérables... Osez dire « je t’aime » à votre conjoint… vos parents… vos enfants… enfin… à tous ceux que vous aimez... 

L’amour ne s’enseigne pas… il se ressent ! Nous sommes ici pour l’éprouver et nous n’emporterons rien d’autre dans la vraie vie que nos sentiments. Alors préparons nos bagages pour partir là haut ! Pour l’ultime voyage, remplissons nos valises d’un maximum de joies partagées, de tendresses avouées, de sentiments révélés, d’émotions pures et vraies. Amassons au fil de notre vie… toutes ces vibrations d’amour ! Parce que nous n’avons rien d’autre à éterniser dans la vraie vie que ce que nous ressentons sur terre dans la sincérité.

Nous ne sommes sur terre que pour aimer… Dieu bénit la tendresse profonde… les sentiments nobles… l’amour illimité dans le don de soi, dans le partage merveilleux de sentiments de confiance et de réconfort... Il ne peut en être autrement... l’amour ne connait aucune loi… aucune justification… aucune limite tant que les sentiments coulent avec sincérité… et tant mieux si des flots d’amour et de tendresse déferlent, débordent et inondent les cœurs. L’amour est un cadeau de Dieu, infini et pur, qu’il ne faut pas salir… qu’il ne faut pas trahir… et qu’il ne faut pas refuser…

Nous devons guérir nos manques d’amour... uniquement nos manques d’amour...

Notre passage sur cette terre ressemble à un chantier d’émotions… une tâche bien difficile à gérer pour chacune de nos âmes mais néanmoins, pure, grandiose…

Certains passent leur vie à soutirer l’amour des autres sans jamais être rassasiés alors qu’il suffit d’en donner pour être comblé.

Les sentiments ne peuvent pas se compromettre quand ils sont sincères, au lieu de s’endommager, ils s’embellissent... 

Il n’existe pas un ordre de mérite dans les sentiments, la sincérité étant la seule valeur pouvant les mesurer. 

-       …et une autre dimension de l'Amour se révélera...

Si moi… un homme faible et limité arrive à te réconforter, à te rassurer, à t’aimer… Imagine un peu ce que peut être l’amour de Dieu qui est parfait ! 
Quand l’amour humain est sincère, il témoigne toujours de l’amour de Dieu…
Tout est provisoire… seule notre âme est éternelle et nous appartient. Elle devrait être en alliance étroite et constante avec les autres et avec Dieu.
Les véritables questions à se poser sont : En avons-nous conscience et que voulons-nous faire de ce lien ? Je vous propose d’en faire un lien d’amour… Si vous voulez être heureux, alors : Aimez ! 

Lorsque vous regardez quelqu’un, imaginez-vous devant un miroir. Vous reconnaîtrez dans votre prochain toutes vos faiblesses, toutes vos limites et votre profond besoin d’être aimé, regardez encore un peu mieux et vous y verrez l’étincelle divine : tout le potentiel de Dieu qui cherche à se manifester.

L’autre est mon semblable… un autre moi-même… car nous sommes tous tissés d’une même divine trame… N’importe quel individu que je croise dans la rue, n’imagine pas à quel point je l’aime… je le respecte, je le comprends, je l’admire… combien je le vois grand et courageux face à sa vie remplie de défis… avec pour seule arme sa faible nature humaine... Vous ne me croyez peut-être pas… mais j’observe mon prochain avec une vraie tendresse pour ce qu’il est, pour ce qu’il vit, pour ce qu’il accepte, pour ce qu’il brave… Je vous invite à changer votre regard... Lâchez vos peurs, aimez vraiment et vous changerez le monde… 

A mes yeux, il n’y a pas de différence entre l’élan spirituel et l’élan amoureux car tout me relie à Dieu.


 Réflexions sur la tolérance / le jugement

Comment peut-on imaginer Dieu s’abaissant à la colère ! Dieu est Tout… « Le Tout de Dieu » est exempt de jugement, de courroux et ne supporte qu’un seul contenant : l’Amour.
Dieu est Le seul à avoir le droit de juger mais Il est Le seul à ne pas le faire ! 
Dieu ne juge pas ! Il ne critique rien et n’approuve rien… Il observe avec bienveillance toutes nos décisions quelles qu’elles soient… parce que nous sommes ses enfants et comme des enfants nous pataugeons dans nos tentatives fructueuses et infructueuses qui constituent le terreau même de notre évolution. On ne peut pas aimer sans les blessures qui nous apprennent à aimer. C’est vrai que notre cheminement est lent, tortueux et souvent répréhensible mais Dieu nous laisse faire librement nos expériences.
Dieu ne juge pas ! Il ne voit rien de déplorable ou regrettable… Dieu aime... c’est tout ! Il aime tout de l’humanité. Il aime où nous en sommes… Il aime le chemin parcouru et ce qui reste à parcourir car quoi qu’il arrive, notre dernier acte posé inclut nos retrouvailles.

Ceux qui se trompent ne sont pas des êtres mauvais… ils ont eux-mêmes manqué d’amour dans leur vie. Dieu réitère sans cesse les occasions de comprendre mais ils se sentent trahis, oubliés de leur Créateur et interprètent Ses signes comme des épreuves supplémentaires…
Comment les ouvrir au miracle de la foi ? Il est difficile pour eux de s’abandonner...

Devant tant de vanité, d’indifférence, d’ingratitude, d’insensibilité, j’imagine la miséricorde absolue de Dieu comme la bienveillance d’un parent qui constate avec patience et amour les réactions puériles de ses gamins qui se disputent une pelle et un seau dans un bac à sable… Je ne peux m’empêcher de croire qu’Il nous pardonne avant tout à cause de notre immaturité, notre inconscience mais je crois aussi qu’Il ne désespère pas de nous voir un jour grandir et prendre enfin nos responsabilités envers le monde et envers notre prochain.

Pourquoi douter ? Pourquoi juger ? Pourquoi sur cette terre, chaque individu considère l’autre comme un rival ou un danger ? Pourquoi ne pas transformer chaque rencontre en amitié, chaque regard en compréhension ?

Il est vain de ressasser l’irréparable, par contre il est utile de comprendre les raisons qui tirent notre humanité vers le bas.

Je refuse de juger un homme qui souffre d’un problème. Ne crois-tu pas qu’il n’y a que des enfants blessés… et des vies gâchées ? Dis-moi, quel est le pire destin ? une vie détruite ou une âme perdue ?

Je refuse de juger qui que ce soit ! Juger quelqu’un sans comprendre… c’est encore se laisser dominer par la peur… Ce qui nous pousse à accuser haut et fort, c’est encore la peur de faire preuve de complaisance devant l’inacceptable !

Dieu Sauveur ne veut perdre personne : il aime pareillement la victime et le bourreau ! A Ses yeux, ce qui différencie le juste et le criminel c’est la longueur de leur chemin respectif qui les sépare de Lui. L’attente n’est longue que pour nous puisqu’Il est affranchi du temps et que Son but ultime est assuré.

On ne peut comprendre qu’avec un cœur débarrassé de colères, d’impatiences, de répulsions, de sentiments d’injustice et de vengeance.

Je ne me mets pas d’un côté ou d’un autre mais au-dessus. Il ne faut pas juger mais comprendre…


La vengeance est destructrice. Si elle soulage les esprits, elle grignote insidieusement les âmes… et rabaisse le niveau spirituel du monde.

Je rends grâce aux visiteurs de prison qui comprennent intuitivement que leur aide représente pour les détenus l’unique chance de sauver leur liberté intérieure, leur âme.

Ceux qui se trompent sont avant tout, des victimes de leur aveuglement. Mais notre chemin est jalonné de nombreux essais pour nous permettre de nous réveiller à temps. Si la vie n’est pas un long fleuve tranquille, c’est bien pour nous donner toutes les opportunités d’évolutions.

On peut juger un acte mais pas une personne ! Il faut toujours comprendre et tirer profit des pires leçons humaines pour que cela ne se reproduise pas... Tel est le but de notre passage sur terre. Je pense que l’homme ne se résume pas à un seul acte même s’il est inhumain. L’homme est un chemin...

Dans l’homme il y a le pire et le meilleur, si la peur peut nous inspirer le choix le plus bas… la foi peut nous amener au choix le plus élevé : le pardon... Ainsi, c’est bien au cœur de l’humanité que l’on puise le sens du sacré !

Dieu vous aime inconditionnellement et donc n’exige rien de vous ! Il ne vous juge pas, Il ne vous soumet à aucun chantage affectif, Il ne vous demande même pas de faire bien, d’être correct ou gentil mais seulement d’être aimant. 


Réflexions sur la peur / la confiance

Le sentiment de peur est la racine du mal en nous alors que le sentiment de confiance est la source de tout acte généreux, parole réconfortante, sourire bienveillant, pensée juste…

La confiance est la seule terre fertile où peut germer l’amour, un état de grâce contraire à la peur ! Croire en Dieu, c’est ne plus jamais avoir peur...

L’accumulation est un enfermement dans la peur de perdre ce que l’on a accumulé, on se prive alors d’amitié, de spontanéité, de simplicité, de créativité, de toutes ces opportunités inattendues.

Quand elles ne font pas de mal aux autres, les personnes qui ont peur se font du mal à elles-mêmes…

La confiance nous permet de penser par nous-mêmes et de poser nos propres choix de vie alors que la peur nous fait constamment dénigrer nos propres idées et nous suggère de choisir ce qui a déjà été pensé…

La peur ordonne, s’énerve, juge, se met en colère !
La confiance excuse… patiente… comprend… tolère…

La peur montre sa force, mord, attaque, blesse !
La confiance avoue sa faiblesse comme sa tendresse.

La peur empoigne, se cramponne, maîtrise !
La confiance délègue… lâche prise…

La peur ferme les cœurs nous confine dans nos cages.
La confiance ouvre nos mains… éclaire nos visages…

La peur des parents empêche les enfants de partir !
La confiance les libère, les envoie vers leur avenir.

La peur court, fuit, se dépêche, cède aux scrupules !
La confiance se délecte de l’instant sans calcul…

La peur garde les secrets, les regrets, les remords !
La confiance révèle les erreurs… et les trésors…

La peur entasse, prévoit, économise, compte, vérifie !
La confiance distribue… partage… profite de la vie…

La peur se limite au connu et n’ose rien proposer !
La confiance ose dire… ose faire… ose aimer…

Au lieu de se reposer sur Lui, les croyants préfèrent compter sur eux et porter sur leurs épaules le poids de tout ce qui les entoure… l’illusion que tout leur appartient… la nécessité de tout gérer… le besoin de tout comprendre… l’idée qu’ils n’ont pas droit à l’erreur… la certitude qu’ils ne font pas bien, en tout cas jamais assez aux yeux de Dieu. Ils croient sans faire confiance à l’amour que Dieu a pour eux et sans admettre que Son but final est assuré ! 
Quel paradoxe de croire sans avoir la foi !

Je constate combien il est difficile à l’homme croyant de renoncer à sa religion car elle fait partie de sa culture, de son éducation, de son histoire personnelle… Il a peur de prendre son autonomie spirituelle, peur des conséquences, peur de faire preuve d’hérésie envers son Dieu. Pourtant, ne serait-il pas merveilleux si l’on pouvait accueillir une nouvelle spiritualité sans renoncer à ses convictions ? Si l’on pouvait intégrer les principes moraux de chaque croyant quelque soit sa religion et tout additionner ; chaque parole de prophète, chaque perle de sagesse de chaque culture, réaliser le plus grand melting-pot spirituel où tout se complète ; sans se renier ; tout en gardant un regard de compassion devant les innombrables contradictions que comportent toutes ces religions entre elles et même à l’intérieur de chacune de leur configuration ? Un puzzle grandiose apparaîtrait, composé de toutes les définitions limitées que les hommes ont tenté de formuler au cours des siècles… un puzzle qui nous permettrait d’accéder à un autre niveau spirituel car nous aurions enfin conscience d’avoir sous les yeux qu’une représentation médiocre de la Vérité. Nous serions enfin prêts à y renoncer pour la dépasser, la transcender… rehausser nos pensées, épurer nos pensées, libérer nos pensées de tous nos préjugés, de toutes nos obligations qui nous épuisent et qui nous égarent de l’essentiel. Nous serions enfin prêts à nous lancer véritablement dans la belle espérance que Dieu est infiniment plus grand que tout ce qui est humainement imaginable.

L’angoisse perd sa force et son emprise si tu te sens simplement compris et accompagné ! Alors libère-toi de ta peur... 

Comment pouvait-Il te faire signe devant toutes ces barrières que tu avais érigées entre vous ? Mais il n’est jamais trop tard pour s’ouvrir à Son amour. Il attend avec impatience ton autorisation pour envahir ton cœur… pour te séduire... 

Comprends donc que si tu doutes encore de Lui, c’est parce que tu doutes de Son pardon ! Mais peu importe… je te vois faire tes premiers pas sur le chemin de l’espérance… je sais maintenant qu’Il fera le reste !

 Nos pensées sont nos prières

Dieu exauce nos certitudes et non nos litanies de doutes ! On en revient à la foi… toujours la foi ! Croyons en ce que nous aspirons ! Pensons que ce que l’on veut, est… et cela le devient. 

Imaginez que les sept milliards d’habitants de notre planète se joignent à ma prière… Imaginez la force de la conscience collective… une vague qui véhicule des milliards de pensées positives…

Nos prières ce ne sont pas des récitations mais nos pensées profondes ! Soyons persuadés que Dieu les connaît toutes ! Nous… pas toujours… Il nous faut les chercher, les reconnaître, les choisir, les décider et Il les exauce.
Descartes disait : « Je pense donc je suis ! » Je préfère dire : « Je suis ce que je pense ! » Alors, pensons bien ! Fuyons la peur et les préjugés ! Libérons-nous de nos regrets car tout est encore réparable, délivrons-nous de nos jalousies car tout est encore disponible, oublions nos rancœurs car tout est pardonnable. Cultivons la joie et Dieu nous maintiendra en paix avec nous-mêmes et avec les autres.
Dans les béatitudes, Jésus n’a-t-il pas cherché à nous apprendre à dompter nos pensées, à préserver notre état d’esprit bienheureux afin de le garder en adéquation avec nos prières ?
Dieu perçoit toutes les suppliques de l’âme y compris celles dont notre esprit n’a pas connaissance.

Dieu connait nos pensées profondes qui vont à l’encontre de notre volonté consciente…

Dieu respecte notre liberté profonde en exauçant notre ultra conscience… nos pensées qui viennent de l’âme.

« Ce qui me fait peur, c’est ce qui m’arrive… »
« J’attire précisément ce que je redoute… »
« Je fais l’expérience de ce que je crains le plus… »
« Si j’ai peur de tomber alors je tombe… »

Une prière n'a pas besoin d'être consciente, altruiste et élevée ! Nos pensées les mieux exaucées sont sans doute celles qui ne sont pas calculées !

Dieu exauce toutes mes pensées et comble ma vie parfaitement ! Je le pense vraiment…
Tout ce que j’ai vécu et enduré était nécessaire à mon accomplissement personnel !

Tant de pessimistes semblent se complaire dans leurs malheurs, semblent se rassasier de mauvaises nouvelles, trouvent systématiquement les autres inintéressants, le monde en perdition et les temps tragiques ! Leurs pensées tristes sapent leurs élans, entretiennent leurs peurs, ruinent leurs espérances et Dieu exauce leurs lourdes pensées…

Dieu ne peut pas confondre nos pensées profondes et nos pensées instables ! Il exauce les vraies pensées de l’âme qui se cachent derrière les pensées superficielles de l’égo.

L’homme ne prend-il pas un risque inconsidéré en s’exposant volontairement et régulièrement à la violence du petit écran ou des jeux vidéo ? Il autorise ses pensées superficielles et ludiques à prendre la première place et il empêche ses pensées profondes d’émerger, d’exister… Dieu exauce cette absence d’efforts, de volonté, de curiosité jusqu’au jour où l’homme ne sait plus où se trouvent ses pensées profondes, ses vraies valeurs, ses priorités.
Si l’homme ne pense plus, Dieu n’a plus rien à exaucer…

Ne sentez-vous pas que toutes ces fictions chargées de trahisons de vengeances et de tueries, aspirent à devenir le reflet de notre société et s’infiltrent déjà dans les esprits perméables ?
Toutes ces idées nuisibles sont absorbées par nos consciences jusqu’à prendre la première place et devenir des pensées bien réelles et profondes.

Les esprits vulnérables ne vivent plus que dans une virtualité où ne comptent que les critères de beauté, de jeunesse, de gloire, de puissance, d’argent, de possessions matérielles... Dieu exauce leur statut de victimes envieuses… et leur souffrance est bien réelle.
A force d’ignorer en toute bonne foi la vraie vie, ils s’en excluent eux-mêmes !

Nous ne sommes pas ce que nous paraissons mais ce que nous pensons. Le jour où nous penserons juste alors l’erreur ne gagnera plus. Soyons honnêtes avec nous-mêmes, ne cachons pas notre vraie nature derrière ce que nous aimerions être et admirons la perfection du plan divin !

L’erreur est donc de renoncer à qui vous êtes vraiment… de ne pas croire en vous… de ne pas vous aimer… de ne pas chercher à savoir ce que vous voulez vraiment… et d’ignorer que vous tenez votre vie dans vos pensées… Mais encore faut-il penser juste… et penser avec détachement… car l’empressement dans nos vouloirs génère le doute, alors que seuls les désirs formulés comme acquis, avec foi et patience se concrétisent… Il s’agit d’une loi divine assurée qui n’exige que la confiance que vous mettez dans vos pensées.


Réflexions sur les épreuves

C’est l’inconcevable qui nous révèle à nous-mêmes. 
C’est justement ce qui nous révolte… qui nous réveille…

Tout le monde connaît son lot d’épreuves… 
Et les plus secoués sont peut être… les plus aimés...

La crise nous invite à nous intéresser au sort des plus démunis. C’est un peu comme une maladie qui nous affecte uniquement lorsque quelqu’un de notre famille est touché. Puisque nous sommes indifférents à la souffrance d’autrui… alors nous sommes amenés à l’expérimenter directement et personnellement afin de pouvoir la comprendre chez l’autre. 

Les épreuves qui jalonnent nos vies révèlent les vraies priorités... Mais ne craignez rien… nous sommes aimés…

Comme s’il fallait que l’homme se retrouve confronté à des situations monstrueuses pour qu’il se réveille et redevienne humain…

Après la révolte, après le chagrin, après l’épuisement de l’épuisement, on s’étonne de faire face à l’horreur, de retrouver des ressources… de retrouver la Source ! 

Faut-il donc expérimenter tout ce que l’on n’est pas… avant de pouvoir accéder enfin à ce que l’on est vraiment ?

Ceux qui ont tout perdu savent apprécier mieux que quiconque la fragile musique de la vie… Ils connaissent la véritable mesure des choses et parviennent à se relever pour peu qu’ils aient la force de saisir le soutien de leur entourage et qu’ils soient attentifs aux signes de Dieu. Cette reconstruction s’appelle résilience… la résignation dans l’espérance. Je ne cherche pas à vous convertir mais je vous assure que la résilience prend sa source dans le pire et s’épanouit dans le meilleur. 
Les hommes ont évolué matériellement en oubliant d’évoluer spirituellement... C’est un changement de conscience qu’il faut pour sauver notre planète et Dieu attend notre évolution avec amour et patience comme un père attend la maturité de son enfant. Il ne veut rien faire à notre place puisqu’Il a décidé de faire de l’homme son égal

Changeons nos priorités !
Faut-il financer les guerres ou couvrir les besoins humanitaires ? Faut-il prévoir un budget pour la recherche spatiale ou pour la recherche médicale ? Faut-il s’extasier devant les découvertes récentes en Floride sur le vieillissement qui permettront un jour à l’homme riche de vivre cent cinquante ans ou faut-il s’interroger sur le devenir des enfants des pays sous-développés qui n’atteindront jamais l’âge adulte ? Faut-il continuer à rafistoler notre politique intérieure afin de garder tous nos petits acquis mesquins ou appliquer notre belle devise : liberté-égalité-fraternité en vérité ?

Mes solutions sont à la fois incontournables et irrecevables… à moins de mettre en place un gouvernement mondial qui n’aurait qu’une seule loi : « Aimez-vous les uns les autres ! »

La solution se trouve dans l’abandon ! Acceptons de lâcher un peu et nous gagnerons tout ! Ce n’est pas pour rien que Jésus nous a répété durant son ministère ici-bas que nous sommes tous frères. Il voulait juste nous faire comprendre que nous habitons un petit village appelé terre et que l’humanité est notre seule famille ! 


Réflexions sur la mort

La mort est une naissance.

Lorsque tu commenceras à croire que la mort n’est pas une fin alors ta vie commencera à prendre un sens.

Quand on ne considère pas la mort comme une fin, elle n’apparaît jamais comme une punition. Dieu seul est Maître de notre temps terrestre et Lui seul connaît la durée qui nous est nécessaire pour réaliser chacune de nos vies. 

Rien n’est vain et tout est nécessaire !
Y compris la mort qui n’est que le passage de notre condition humaine à un autre état plus élevé, plus subtil.


Mourir est le dernier acte que nous accomplissons sur cette terre. Il ne devrait pas être la scène d’un conflit entre l’âme qui ne désire rien d’autre que de rentrer chez elle dans la vraie vie avec la conscience du devoir accompli et l’égo qui résiste et refuse de quitter son enveloppe terrestre.


Le passage de la vie à la vraie vie pourrait être moins long et moins douloureux si l’égo acceptait de lâcher prise. Il faudrait déjà que la médecine pense juste, elle aussi, en abandonnant l’idée que la mort est un échec.


J’aimerais que toute personne éprouvée par le deuil comme moi, parvienne à reposer sa douleur dans la certitude que Dieu rappelle à lui ses enfants dès qu’il s’agit de la solution la plus aimante et favorable face à un parcours terrestre qui s’achève. 

Ne pleure pas sur une vie achevée,
c’est une lampe qui s’éteint
parce qu’un nouveau jour s’est levé
sur un autre matin…

Les cimetières sont vides,
il vaut mieux fleurir les maisons et les cœurs... 

16 commentaires:

  1. Avoir la foi c'est fuir une realite qui ne nous convient pas¡¡¡¡

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  2. Peut-être que cela est vrai pour certaines personnes. Et c'est ce que je déplore dans mon roman quand la religion se présente parfois comme seule issue de secours pour échapper à la désespérance.
    Pour moi la foi c'est savoir intuitivement et intimement que la réalité qui nous entoure n'est pas la réalité première car derrière tout cela il y a une raison, un sens profond dirigé par amour pour nous. Pour moi la vie est une immersion temporaire dans un monde matériel duel et il est nécessaire que cette réalité ne nous convienne pas ! Si elle nous convenait nous n'aurions aucun progrès à faire, aucune évolution à espérer. Nous ne sommes pas venus ici bas "en grandes vacances" mais pour comprendre tant de choses...
    Affectueusement
    Soléa

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  3. Soléa vous me toucher infiniment par votre intelligence ,votre verve,votre art de la narration etl'Âmour que vous portez aux autres ,mais que faite vous de la science ,de l'évolution des especes selon Darwin ,les scientifiques qui nous donnent eux la preuve d'ou nous venons,nous n'avons qu'une vie et c'est un miracle (pour employer un terme biblique ),ne la Gâchons pas dansl'esperance d'une vie meilleure après notre mort ,la foi est un leurre la vie est trop précieuse pour que nous ne nous en délections pas jusqu'à satiété,cette réalité doit nous convenir car elle est la seule probante aux yeux des hommes éclaires,le vulgaire ne verrat pas cette vérité ,levons les yeux comme dit Socrate et nous verrons plus haut,au-delà du mur¡¡,......Il est vrais aussi que certains scientifiques ne comprenant pas tout au fur et a mesure de leur investigations,étant donné la complexité de la compréhension de l'univers qu'ils fussent presque sur le point d'admettre une vérité spirituel ,...l'existence d'une puissance qui nous dépasse ,puisque comme vous le dite si bien Solea ,ou est le fini de l'infini...??..... Amicalement Marc Lejeune....(marco)

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  4. Rectification orthographique...verra...désolé soléa..aussi spirituelle......(marco)

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  5. Plus la quête est grande plus la recherche est intense au point, pour ma part, de remettre la science en question et d'émettre de nouvelles hypothèses...
    Un peu comme ces révolutionnaires d'autrefois qui prétendaient que la terre était ronde. Les scientifiques de l'époque (qui étaient aussi des prélats) les ont envoyé au bûcher et la vérité a éclaté bien longtemps après grâce au courage des grands navigateurs qui ont prouvé cette hypothèse.
    Je fais le parallèle avec la médecine qui un jour a affirmé que la conscience se trouvait dans le cerveau humain mais sans jamais apporter la moindre preuve de leur affirmation. Aussitôt l'homme simple a tout simplement adhéré sans se poser de questions en abandonnant en même temps sa liberté de penser et son bon sens.
    Mais depuis une décennie, un virage s'opère : les scientifiques et les religions se rejoignent. Quel bonheur ! De grandes découvertes sont à l'aube d'émerger. Je le sais, il ne s'agit plus maintenant que d'être patients. La physique quantique a déjà prouvé (entre autre) que nous sommes tous reliés, nous sommes UN. N'est-ce pas ce que Jésus a cherché à nous inculquer? Va-t-il falloir que ce soit la science qui nous le prouve pour que nous y croyions !
    Effectivement les scientifiques sont sur le point d'admettre qu'une vérité spirituelle sous-tend le monde matériel.
    Le neurochirurgien Eben Alexander par exemple parfaitement athée, matérialiste, opposé à tout ce qui concerne une éventuelle après-vie et qui ridiculisait les témoignages de l'au-delà rapportés par ses patients réanimés, a lui-même vécu une méningite foudroyante qui l'a amené à vivre une EMI (expérience de mort imminente). Maintenant, son but est de vulgariser cette vérité : la vie n'est qu'un prologue et la mort est une naissance à une vie autrement plus riche plus belle et plus réelle que celle que nous vivons maintenant.
    Comme je le dis dans mon livre, il ne faut pas me croire, il faut vérifier...
    Soléa

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    1. je suis agnostique Solèa vous l'aurez deviné mais je dois avouer que votre pugnacité et vos convictions peuvent nous laisser perplexe, car nous voudrions tous croire à ce paradis une fois que nous aurons quitté cette terre ,ou la souffrance des hommes et des animaux, et ou la torture et la haine sont pléthore, et je pourrais écrire plusieurs lignes de cet acabit. .... alors peut-être..., laissons-nous porter par votre vision idéaliste , cela est sans doute une porte ouverte sur l,inconnu qu'il nous faudrait-t'ouvrir ou nous pourrions enfin découvrir l'absolu !!! MERCI SOLÉA MARCO amicalement....

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  6. Soléa,j'eusse aimé un dernier signe avant que de vous quitter ¡¡....Marc lejeune....¡

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  7. Je pense qu'avant de connaître la dualité terrestre nous connaissions déjà l'absolu. Je pense que nos âmes existaient avant notre incarnation. La question est de savoir pourquoi nous avons quitté le nid divin pour nous retrouver dans un monde si cruel ? Ma réponse est dans cette métaphore : Nos âmes sont comme la flamme d'une modeste petite bougie qui émet une minuscule lumière en comparaison à celle du Créateur. Dans le nid divin, notre lueur n'avait aucun effet, ne pouvait pas se goûter car il n'y avait pas d'ombre, pas de dualité et nous ne pouvions pas conscientiser notre valeur spirituelle. Dieu dans son amour inconditionnel veut nous élever à son rang et SAIT que la seule façon DE NOUS FAIRE PRENDRE CONSCIENCE DE NOTRE ESSENCE DIVINE c'est de nous envoyer FAIRE L'EXPERIENCE de notre lumière en nous proposant un séjour dans un monde duel, au contact de situations et d'âmes plus sombres, voire très sombres. A quoi sert une petite bougie en plein soleil? Elle devient indispensable dans l'obscurité ! GRACE AUX COTES NEGATIFS de notre vie (merci la guerre!!!!), nous avons enfin l'opportunité d'éclairer par nous-mêmes en aimant là où il y a de la haine, en donnant là où il y a de la pauvreté, en consolant là où il y a de la peine, en soignant là où il y a la maladie, etc... NOUS SAVONS INTIMEMENT quand notre âme rayonne où quand elle manque à son devoir mais les opportunités se présentent sans relâche et l'intérêt n'est pas d'arranger ce monde pour qu'il soit plus lisse, plus acceptable mais de grandir à chaque expérience qu'il nous propose afin de retrouver ou au moins de nous rapprocher de notre véritable identité divine. Celui qui part en mission humanitaire croit sauver un enfant de la faim et de la soif mais en réalité il s'accorde le plus beau des cadeaux : le dévoilement de son âme, il se sauve lui-même. Que ce soit celui qui aide, celui qui subit, celui qui construit, celui qui détruit, chaque individu peut, dans sa conscience intérieure parfaitement jauger, apprécier, augmenter, expérimenter la petite flamme de son âme. Là est le seul sens de notre existence sur terre.
    N'hésite pas à m'interpeller encore.
    Affectueuesement
    Soléa

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  8. Votre pensée Soléa est très séduisante,mais j'ai du mal a intégrer cette métaphore , La dualité est récurrente épuisante durant notre vie,la mort,je la vois d'avantage comme une libération a cette souffrance << le repos éternel! >> mais cette flamme nous en ressentons la brûlure elle nous consume au fil des années ,elle ne nous garanti de rien ! c'est hypothéquer son coeur et son ÂME que de supputé l'absolu ,mais vous me faite rêvé ,alors je me laisse emporter dans vos réflexions ,et cette petite flamme me réchauffe le coeur ....j'ai ma foi,en qui en quoi ,je ne le saurai sans doute jamais !!! affectueusement ....marco

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  9. Il me plait a converser avec vous Soléa , j'aime cette dialectique qui ne tombe jamais dans la sophistique ,la petite flamme est rémanente et m'éclaire et me réchauffe,je la garde pour moi dans ma poitrine , parce-que je n'ai pas d'ambitions compatissantes ....<< je crois qu'il faut témoigner de la compassion mais se garder d'en avoir !!!...le duc de larochefoucauld >> dans le sens ou nous devons nous protéger ,nous les personnes doués de sensibilité ,il est vain de croire que quiconque sur cette terre peut prétendre apaiser la souffrance qui règne partout,elle est intrinsèquement lié a notre ADN philosophique et physique ...,avant de croire en une icône ,je vais croire en moi,fabriquer ma joie,jouir des plaisirs que peut m'offrir ce monde abjecte et merveilleux a la fois ,j'essaye d'ouvrir les yeux et de ne pas vivre dans l'utopie ,s'il s'avérait que j'ai eu tort ,que l'absolu me pardonne ,puisqu'il pardonne tout ,j'ai pourtant le coeur sur la main ,mais je ne lâcherai pas la proie pour l'ombre,...merci Soléa pour votre générosité....,affectueusement.....marco

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  10. Puisque tu aimes converser avec moi, alors je te propose cette petite réflexion "à la Théophane" pour aller un peu plus loin.
    Tu dis " Je vais croire en moi..." je réponds : sage décision...

    Mais qui est ce "moi" ?

    Sommes-nous un simple corps/mental ? (qui tout en étant une merveille de la nature reste éphémère, provisoire) ou cette petite flamme rémanente qui éclaire et réchauffe ?

    Cette petite flamme ne se laisse pas découvrir dans le vacarme du mental qui ne cesse de surjouer notre petite histoire personnelle. Cette petite flamme est peut-être discrète mais elle n'est pas fragile ni insignifiante... elle est comme tu dis rémanente.

    Ne sens-tu pas que notre véritable moi se niche dans l'immuable, dans la conscience d'être, dans ce que j'appelle "l'êtreté" ?

    Fais le vide dans ta tête et regarde... Ressens cet espace intérieur où l'on sait que l'on ne peut pas "arrêter d'être".

    Ferme les yeux et pose-toi la question " Mais qui suis-je ?" et reste tranquille à l'endroit où la question disparait.... Fais cet exercice maintenant et dis-moi ce qui se passe en toi.

    .../...

    Ressens ta propre présence et comprends.... comprends que tu es l'observateur de qui tu penses être. Tu penses être Marc, mais qui est conscient que tu es Marc ?

    Es-tu Marc ou celui qui est conscient d'être Marc ?

    Celui qui est conscient d'être Marc est plus grand que Marc tout en étant Marc.

    Cette présence/conscience est LE grand mystère de la vie.

    Cette présence/conscience existait avant même que tu ne t'identifies à ton prénom.

    Cette conscience/présence que tu es, est antérieure à Marc, antérieure à ton égo, elle n'est pas née et ne mourra jamais, c'est l'essence de qui tu es vraiment.

    Cette présence/conscience est stable, permanente, le sens-tu ?

    A cet endroit là, quand tu restes dans cet espace de l'êtreté, tu es l'observateur du jeu de la dualité qui se joue dans la vie de ton personnage Marc auquel tu t'es identifié.

    A cet endroit là, quand tu restes dans cet espace de l'êtreté, tu n'as pas de besoin, pas de manque, pas de jugement et tu n'as pas à te soucier de faire preuve de compassion ni de fabriquer ta joie car tu es la compassion-même et la joie-même.

    Affectueusement

    Soléa

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  11. Je ressens effectivement le sentiment que ma conscience a toujours existe perdue dans les limbes de l'immatérialité et qu'elle devrait y être encore rémanente indéfiniment ,c'est ce qui est troublant j'y vois une relativité émotionnelle , une petite flamme bien fragile et bien seule dans cet infini, j'aime la vie et cet infini ne m'inspire que frissons incertitudes et questionnements , le destin de la petite flamme n'est t'il pas de s'éteindre et de mourir ..?? affectueusement...... marc.

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  12. J'emploie le terme absolu Solea car je suis contre toutes connotations religieuse , a toutes influences exercees sur l'esprit d'autrui ,elles sont nefastes pour la liberte de pensse,d'agir,de comprendre et de s'elever dans une conscience philosophique libre et pertinente et non pas dans l'adoration des icone suggerer par les precheurs.....,jai cru comprendre Solea que vous n'etes pas insensible a cette forme de pensee,bien que vous parliez de dieu et de jesus et que des images religieuses sont accolees a vos recits.....amicalement ......Marco

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  13. Tu n'as pas dit: je "pense" que ma conscience a toujours existé mais je "ressens" le sentiment que ma conscience a toujours existé. C'est quelque chose que l'on ne nous a pas appris mais que l'on sait intuitivement et qu'on ne peut pas justifier ou expliquer rationnellement. Nous sommes issus de cet infini, c'est notre conscience qui nous le fait ressentir. Cette grandeur inspire effectivement, frissons, incertitudes et questionnements car elle est ingérable pour notre petit mental humain limité mais il ne faut pas fuir ce mystère sous prétexte qu'il est trop grand pour nous, il faut s'y habituer et décider qu'on en est à la hauteur puisque c'est de là que l'on vient.
    Pour moi, le but de l'existence humaine consiste justement à se familiariser avec cette idée que nous sommes pure conscience et que notre forme physique actuelle (corps/mental) n'est qu'une expression momentanée et matérialisée de notre conscience. Il faut donc s'appliquer comme tous les mystiques à faire passer le (corps/menta)l en second comme étant une expression limité de ce que l'on est en réalité.
    Alors oui, venant de cet absolu, notre petite flamme ne risque pas de s'éteindre mais de se révéler dans toute sa splendeur à l'instant même où elle ne sera plus enfermée dans notre corps physique.
    Oui des termes comme l'Absolu, le Tout, la Source, la Perfection ou l'Infini expriment au mieux l'idée de Dieu mais il ne faut pas aller plus loin dans les définitions car on tombe aussitôt dans les constructions mentales humaines que sont les religions... pourtant je les accueille toutes avec respect comme "tentatives désespérées" de comprendre Dieu par notre mental car il faut bien se rendre à l'évidence : Dieu n'est pas mental et ce n'est pas dans des dogmes et dans les rites qu'on peut le trouver.
    Seule une démarche spirituelle tournée vers la non-dualité peut nous approcher du concept Divin. L'Absolu par définition est sans attribut humain, sans jugement car sans dualité, il n'est pas changeant, pas évolutif, pas né, pas mental, il EST c'est tout... et c'est aussi ce que nous sommes dans l'absolu.
    Si j'avais un tome 3 à écrire, je mettrais Le père Théo au contact d'un personnage tel que Mooji qui lui ferait saisir que nous sommes antérieur à notre humanité, que nous venons d'un espace vierge de tout égo. Mooji l'inviterait à tourner sa conscience vers sa conscience à ressentir son êtreté, à saisir qu'on est l'observateur de qui l'on pense être.
    Affectueusement
    Soléa

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  14. Se poser les questions d'un absolu,...de notre conscience de l'êtreté que nous sommes , avec sa forme et son mental,...juste un passage dans un monde fictif comme vous le croyez Soléa . cela nous amène dés lors au terme de la réflexion. Il est temps désormais après avoir poser un diagnostic mystique et suggestif séduisant rassurant, qui convient a nos peurs ,d'être un peu réaliste et de nous poser les vraies questions existentielles et philosophiques , de garder les pieds "sur terre" un tant soit peu et de ressentir pleinement notre êtreté ici bas ,....au cas ou l'absolu ne serait absolument rien !! Afin de ne pas me répéter , je vais mettre un terme a nos réflexions Soléa ....pour le moment ! j'ai été ravi de ce que nous avons partagé ensemble, un peu comme des frères ! affectueusement marc

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  15. Ecrivez encore Soléa vous avez du talent ......sincèrement .....marco

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